« La météo ce n’est pas une science, c’est bien plus compliqué encore » – Robert, notre guide

Commençons par la fin : l’Islande a changé ma vie.

C’est grâce à Smartwool Canada que j’ai eu la chance de visiter les terres enneigées de l’Islande pour y tester leur nouvelle collection en vue de la saison automne-hiver 2018. Entre vous et moi, quel meilleur endroit sur terre pour tester des produits en laine de mérinos de Smartwool que l’Islande? C’est un pays de températures extrêmes, d’émotions extrêmes et d’amusements extrêmes, trois thématiques qui ont bercé notre voyage alors que nous partions à la recherche des meilleures pistes de ski du nord du pays. La péninsule de Tröllaskagi à la mi-avril offrait décidément les meilleures conditions pour tester les produits Smartwool.

Avant de partir en direction des fjords du nord, nous avons passé quelques jours à découvrir Reykjavik. Entre les excellents cafés, les boutiques en tous genres et l’incroyable soupe de poisson, nous sommes rapidement tombés sous le charme de la capitale. L’imposante cathédrale à l’architecture moderne qui trône au sommet de la ville se dessinait à l’horizon au détour de chaque rue, semblant jouer à la cachette alors qu’on se dirigeait vers le centre-ville.

Reykjavik est une ville tendance et débordante de personnalité qui n’a absolument rien à envier aux autres capitales européennes. L’art de rue et les petits cafés indépendants semblent faire partie intégrante du paysage urbain islandais, seulement remplacé le soir venu par une vie nocturne tardive, mais non moins enthousiaste. Les bars ne commencent à se remplir qu’à partir de minuit la fin de semaine. Préparez-vous à passer des soirées mémorables et bien arrosées.

Faire nos adieux à Reykjavik n’a pas été facile, mais nous étions en Islande pour explorer de nouvelles pistes de ski et nous avions hâte de nous retrouver en montagne. Après un vol de 35 minutes, nous avons atterri à Akureyri. Avec une population de 18 000 habitants, c’est la deuxième plus grande « ville » de l’Islande. De là, nous avons conduit durant une demi-heure jusqu’à un petit village de pêcheurs nommé Dalvík. Niché au creux de la baie de Eyafjördur, il nous accueillerait durant les prochains jours.

Pendant que certains membres du groupe allaient se reposer dans le spa, nous avons rapidement enfilé notre équipement et sommes partis à l’assaut des sommets environnants, avides de découvrir ce que l’Islande nous réservait en fait de ski. À l’horizon le rougeoiement du soleil couchant se reflétait sur l’océan et nous n’aurions pas pu souhaiter mieux comme paysage de bienvenue.

Le lendemain matin, le petit déjeuner nous attendait. Nous avons dégusté café fumant et porridge tout en découvrant la jolie maison rustique qui nous servait d’hôtel. Depuis la cour arrière, nous pouvions admirer les eaux scintillantes de la baie d’Eyafjördur. À l’avant, c’était plutôt les montagnes qui nous tendaient les bras, nous faisant miroiter des possibilités de ski incroyables. En avril, l’Islande enregistre des températures juste au-dessus de zéro, accompagnées de vents particulièrement mordants. S’habiller adéquatement était une nécessité et les ampoules n’étaient certainement pas une option.

Chaque matin, en mettant le pied hors du camion, nous nous sentions un peu comme des enfants à Noël. Il faut dire que la côte dentelée de montagne se jetant dans l’océan Atlantique était un paysage incroyable. Une journée où le temps était plutôt boudeur, nous nous sommes aventurés, skis aux pieds, à travers un rideau de nuages particulièrement bas, devinant à peine les contours du terrain environnant. Contrairement à un autre groupe qui avait préféré faire demi-tour, nous avons décidé de continuer notre ascension. Alors que nous atteignions le sommet, le ciel s’est soudainement éclairci. Nous n’en croyions pas nos yeux. Nous avions droit à une vue à 360° complètement renversante. Autour de nous s’étirait un paysage à couper le souffle où l’océan semblait jouer à cache-cache entre les sommets environnants. Pour couronner le tout : la poudreuse immaculée de la descente a été la plus satisfaisante de tout le voyage.

Les vallées semblaient se succéder à l’infini et les fjords de l’Islande ont rapidement ravi nos cœurs. Trouver la ligne parfaite pour le ski requiert de la patience et un guide dévoué, mais même les montées les plus difficiles étaient largement récompensées par les descentes. Si la surface était relativement gelée au pied des montagnes, nous avions toujours la chance de découvrir des pistes de neige duveteuse et intacte alors que nous gagnions en altitude. En descendant en altitude, c’est une neige parfaitement granuleuse qui était l’hôte de tous nos virages face à un paysage digne d’une carte postale. J’ai savouré chaque virage comme si c’était mon dernier tout en ayant l’impression de partager un territoire inexploré avec les 8 derniers humains sur Terre.

 

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Quand on a la chance de vivre la plus grande aventure de son existence lors d’un voyage, avoir l’équipement qui va nous permettre d’en profiter pleinement est un facteur non négligeable. Les sous-vêtements en laine mérinos ont vraiment fait toute la différence pour nous garder au chaud lors des descentes, et étaient confortables lors des ascensions. En descente, on a pu compter sur des coquilles coupe-vent et des couches isolantes Smartloft pour nous protéger du froid de la brise. Une fois bien habillés, les conversations ont rapidement dévié vers la beauté des paysages qui nous entouraient et pas une seule fois n’avons-nous eu à nous plaindre du froid.

 

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Chaque voyage comporte une journée particulièrement inoubliable. Celle que vous avez longuement imaginée et qui a été l’objet de vos nombreux rêves. Celle qui fait naître un sourire béat impossible à contenir lorsque son souvenir lointain refait surface. La nôtre comprenait 13 kilomètres de descente en ski, 1400 mètres d’ascension verticale, des vallées à perte de vue, des virages et des couloirs dignes des meilleurs films, le tout sur une neige poudreuse légèrement réchauffée par le soleil et surplombant des fjords d’un bleu saphir. Après de nombreuses ascensions et des descentes méritées, l’aventure nous a menés un peu plus loin dans l’arrière-pays où nous avons eu le plaisir de découvrir un autre petit village de pêcheurs niché au pied du fjord. C’est là toute la beauté de Siglufjördur, un village offrant un panorama dont les sommets skiables enneigés laissent graduellement place à des plages au sable d’un noir immaculé. Ce décor tout en contrastes est parsemé de petites communautés côtières aux maisons colorées.

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À Dalvík, nos soirées étaient consacrées à apaiser nos petites douleurs et tensions musculaires dans les bains géothermiques locaux et à partager les souvenirs de nos exploits de la journée en sirotant un expresso entre les bouchées d’un savoureux kleinurs (beigne islandais). Au menu pour le souper? Du poisson et encore du poisson! Dans ce pittoresque village de pêcheurs, la vie nocturne brille par son absence, et c’est très bien comme ça. C’était très tôt en soirée que l’appel de Morphée se faisait sentir. Sans trop de difficulté, nous nous laissions aller à nos rêves après une journée riche en aventures.

Je me considère extrêmement chanceux d’avoir pu partager cette expérience avec de vieux comme de nouveaux amis. Même bien entouré, les vastes paysages de l’Islande ont le pouvoir de vous faire sentir comme si vous étiez seul au monde. Ce sentiment de solitude est accompagné d’une sensation de légèreté qui a un effet aussi apaisant que n’importe quelle plage de bord de mer. En repensant à la neige craquante sous mes skis à mesure que j’entreprenais l’ascension d’une montagne, je me rends compte que l’Islande m’a mis au défi en tant que skieur, mais également en tant que personne.

Il n’y a pas à dire, la culture islandaise est merveilleuse et invitante. La langue, l’architecture, la nourriture et les paysages s’entremêlent pour créer la toile magnifique qu’est l’Islande. Ce pays a gagné mon cœur, mais comme toute bonne chose a une fin, c’est la tête remplie que je le quitte pour mieux y revenir. Le plus difficile dans un voyage de ski n’est pas l’effort que nous avons dû faire pour parvenir aux sommets, c’est de dire au revoir aux gens qui nous ont accompagnés dans cette aventure.

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