Mercredi matin, 7h15. Le soleil peine à s’imposer parmi les nuages, dispersés ça et là dans le ciel de l’aube naissante. Dans quelques minutes à peine, là-bas, vers l’est, il embrasera subitement l’horizon de tous ses feux, et je pourrai éteindre la lampe frontale qui éclaire la piste de ski de fond à mes pieds. Dans moins de deux heures, je serai de retour au (télé) travail, devant mon ordinateur. Qu’est-ce qui pousse une personne saine d’esprit à quitter si tôt la chaleur de son lit, à braver le froid mordant et à venir se perdre dans les bois à