« Notre mission est d’inspirer les gens à découvrir le monde et à marcher avec la nature. Nous croyons fortement que c’est un facteur important pour une société future plus saine. Nous avons notre expérience, nos compétences et notre passion éternelle pour la nature pour nous guider. »

– Martin Axelhed – président de Fjällräven.

La Classique a été imaginée par Åke Nordin, fondateur de Fjällräven, pour célébrer le concept scandinave de friluftsliv, soit la vie en plein air. C’est en 1970 que Fjällräven initie les semaines Fjällräven, amenant les curieux débutants dans la nature, leur prêtant du matériel et leur montrant comment l’utiliser. Quarante-huit ans plus tard, nous sommes invités à rejoindre leur équipe au nord de la Suède pour participer à cette magnifique tradition.

Nous étions trois Canadiens à faire le trajet Montréal -> Stockholm -> Kiruna pour participer à cette randonnée de 110 kilomètres le long du dernier tronçon du Kungsleden (le chemin du roi), qui se trouve à 145 kilomètres au nord du cercle arctique. Situé en Laponie suédoise, c’est l’un des sentiers les plus reculés d’Europe. Chaque année, 2000 randonneurs venus de 45 pays différents convergent vers le village Sami de Nikkaluokta pour entamer le périple jusqu’à Abisko.

Lui (gauche): Manteau isolé Bergtagen Lite Insulation Homme |  Lui (droite): Manteau rembourré Keb Lite Homme

Préparation

Excités de commencer l’aventure, nous nous sommes rendus au chalet principal pour nous enregistrer et rencontrer nos partenaires de marche. Nous étions 17 randonneurs, accompagnés de 3 guides expérimentés. C’était intéressant de remarquer à quel point nos pays d’origine étaient tout aussi diversifiés que nos niveaux d’expérience respectifs.

Une fois nos sacs prêts, nous avons profité de notre soirée ensemble autour d’un excellent repas à rire et à échanger des anecdotes de nos dernières aventures. L’ambiance était empreinte de nervosité, de fébrilité et de joie.

 

Jour 1 – Nikkaluokta – Kebnekaise (24 km)

Le matin du départ, l’excitation était à son comble. Le décompte était lancé. Sac à dos de 30 livres sur les épaules, bâton de marche aux mains et sourire aux lèvres, nous partions à l’aventure en sachant plus ou moins ce qui nous attendait.

Les 100 premiers pas ont été les plus magiques. L’air était pur et les montagnes envoûtantes. Nous marchions sur les rives d’un lac bleu glacial. Le soleil et les nuages se partageaient le ciel, donnant une teinte gris bleuté au paysage. J’aurais pu rester assise des heures à contempler le paysage, mais nous avions plusieurs kilomètres à parcourir. Une photo en souvenir et hop! nous étions repartis.

Arrivés à destination, nous en avons profité pour nous asseoir au sol, enlever nos bottes de randonnée et admirer les hauts sommets nous entourant. Ce moment précieux où je pouvais troquer mes bottes contre mes sandales était tout aussi mémorable que la beauté du paysage.

La première journée tirait à sa fin. Un coucher de soleil magnifique baignait les environs de rayons rosés, caressant doucement le sol couvert de bleuets. L’eau qui ruisselait entre les montagnes et le troupeau de rennes sauvages n’ont fait qu’ajouter à la beauté du paysage qui nous entourait.  J’ai pris un moment pour respirer profondément et apprécier le spectacle impressionnant que la nature nous offrait.

Je me suis endormie en rêvant aux montagnes et aux merveilles que nous réservait le lendemain.

Elle: Manteau Keb Eco-Shell Femme; Legging de randonnée Abisko Femme; Sac à dos de randonnée Kajka 55 Femme

Jour 2 – Kebnekaise – Singi – Salka (22 km)

Au réveil, l’air était frais, accompagné de fortes bourrasques. Malgré la journée qui s’annonçait pluvieuse, nous étions tous heureux de faire partie de ce rassemblement d’amoureux de plein air.

Après avoir consulté notre carte et confirmé notre plan de match pour la journée, ce fut le départ. Nous marchions sur des roches, de la terre battue, traversions des montagnes et des ruisseaux. Le silence était comme nulle part ailleurs. L’espace était vaste, vierge et pur. Je ressentais un mélange de solitude, de mélancolie et de sérénité.

Lui (auche): Manteau Keb Eco-Shell Homme; Pantalon Bergtagen Eco-Shell Homme |  Lui (droite): Coquille Bergtagen Eco-Shell Homme; Pantalon Bergtagen Eco-Shell Homme; Sac à dos de randonnée Kajka 65 L; Bottes de randonnée légères Lhasa Homme

La pluie nous a rattrapés peu après le dîner, ce qui a augmenté le niveau de difficulté du parcours. Heureusement, les Suédois ont pensé à tout : nous pouvions marcher sur des planches de bois pour ne pas abîmer la flore sur notre passage.

Plus les kilomètres défilaient, plus nous sentions la fatigue s’accumuler et la lourdeur de nos sacs sur nos épaules. Cette deuxième journée a été un défi de force mentale. L’excitation du début avait commencé à s’estomper pour laisser place à la douleur et à la fatigue de plus en plus présentes. Je sentais une ampoule se former sur mon petit orteil à mesure que je prenais conscience de l’ampleur du défi que constituait cette randonnée. Malgré tout, chaque fois que je levais les yeux sur les montagnes, un sourire se dessinait sur mon visage. J’étais heureuse et reconnaissante de vivre ce moment – et de pouvoir compter sur l’équipement approprié pour me tenir au chaud et au sec en dépit de la pluie et de l’humidité.

Lui: Manteau Keb Eco-Shell Homme; Chandail en molleton Keb Homme; Pantalon Keb Homme; Bottes de randonnée légères Lhasa Homme

Arrivés à Salka, nous avons fait un excellent travail d’équipe pour planter nos tentes et faire bouillir de l’eau en un temps record. J’étais plus qu’heureuse d’enfiler ma couche de base, mes bas de laine et de me faufiler dans mon sac de couchage pour attendre durant les 8 minutes qui me séparaient de mon repas chaud, un délicieux chili végétarien.

 

Jour 3 – Salka – Tjaktja – Alesjaure (27 km)

Au matin, j’avais retrouvé mon énergie et mon corps commençait tranquillement à s’habituer à la routine. La pluie était toujours de la partie, mais heureusement cela ne changeait rien à la beauté des montagnes. Ce jour-là, nous devions parcourir un total de 27 kilomètres, incluant l’ascension du plus haut point du Kungsleden qui s’élève à 1140 mètres au-dessus de la mer.

Nous avons atteint le sommet juste à temps pour le dîner. Lors de chaque pause, le partage des collations était devenu chose courante : un biscuit contre un bonbon, une barre protéinée contre un morceau de saucisson de renne. Mes mitaines contre ta tuque. L’entraide et l’encouragement entre les membres de l’équipe ont été des éléments clés de l’aventure et ont grandement contribué à ce que notre groupe se sente bien et réussisse à atteindre Alesjaure comme prévu.

L’endroit comprenait un chalet avec un magasin général qui contenait des provisions, de la bière et des bonbons. À voir les yeux illuminés et les sourires de chacun, nous étions tous d’accord pour nous rendre directement au chalet partager une bière ou deux. Bien au chaud et confortablement installés, nous contemplions le lac et les magnifiques montagnes qui nous rappelaient les efforts fournis pour atteindre notre but.

Nous avons passé la soirée à nous raconter des histoires, à partager nos impressions du trek, et à échanger sur nos maux et nos remèdes. À ce point-ci, nous étions devenus une grande famille.

Jour 4 – Alesjaure – Kieron (19 km)

Nous avions chacun développé notre petite routine matinale : séance d’étirements, dégustation d’un thé régénérateur, crème naturelle pour soulager la douleur… de petits rituels qui nous préparaient à faire face à l’épreuve physique et mentale que constituerait une autre journée sur le sentier.

À ce moment de l’aventure, je me sentais en synchronicité avec la nature, et donc très respectueuse de mon environnement. Ce sentiment a amplifié ma compréhension de Fjällräven et mon appui à cette entreprise qui encourage chacun à prendre soin de son environnement et à ne laisser aucune trace de son passage dans la nature.

À notre arrivée à Kieron, les bénévoles de la Classique nous ont offert des crêpes avec de la confiture et de la crème fouettée, pour notre plus grand bonheur. C’était de loin les meilleures crêpes que j’aie mangées.

Nous avons passé cette dernière soirée autour du feu à nous raconter des histoires et à savourer un bon chocolat chaud. La chaleur du feu et l’ambiance amicale qui régnait nous ont fait complètement oublier les heures passées sous la pluie, les ampoules aux pieds et les muscles endoloris.

Elle (gauche): Manteau Keb Eco-Shell Femme | Lui (droite): Manteau à capuchon Keb Loft Homme; Pantalon Vidda Pro Homme – Régulier; Casquette Helags Unisexe

Jour 5 – Kieron – Abisko (18 km)

Au réveil, il y avait de la neige sur le haut des montages. C’était notre dernière journée dans cette nature sauvage et intacte. Dès les premiers pas, un mélange d’excitation et de nostalgie m’a envahie.

À quelques centaines de mètres de l’arrivée, nous avons fait une dernière pause près d’une rivière à l’eau vive et turquoise afin de profiter pour une dernière fois du paysage.

Juste avant de franchir la ligne d’arrivée, nous avons poussé un cri de ralliement pour souligner la fin de cette aventure à la fois enrichissante et éprouvante, autant physiquement que mentalement. Hourra! Plusieurs randonneurs applaudissaient.  Sous l’énorme tente de style tipi, on nous offrait une bière bien méritée et un délicieux sandwich avec de la viande de renne. L’ambiance était à la fête.

Attablés, c’est le cœur léger que nous savourions autant la nourriture – qui ne venait pas d’un sachet – que le sentiment de fierté d’avoir conquis le sentier. Je venais de réaliser un de mes plus grands rêves : faire l’expérience de la nature sauvage du nord de la Suède. Une chose de plus à cocher sur ma Bucket list.

La Classique Fjällräven a été un retour aux sources et une expérience inoubliable. J’y ai noué de nouvelles amitiés, appris sur la randonnée et le camping sauvage et dépassé mes limites. Je repars avec une soif d’exploration et avec l’envie de partager mon expérience pour inspirer d’autres à vivre de telles aventures.

Merci Fjällräven!

Faits pertinents:
  •  Nombre de participants : 2000
  • Approximativement 8% n’ont pas terminé le trek
  • Âge moyen : 38 ans
  • 43% femmes et 57% hommes
  • Nombre de nationalités : 45
  • Âge du plus vieux participant : 73 ans
  • Âge du plus jeune participant : 1 an et demi
  • Poids du plus lourd sac de poubelle : 33.2 livres

 

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